Améliorer la performance énergétique des bâtiments tertiaires : enjeux et solutions
La performance énergétique est devenue un enjeu crucial pour le secteur des bâtiments tertiaires.
Préoccupations environnementales, nouvelles régulations, ou tout simplement besoin vital de faire des économies d’énergie… Aujourd’hui, optimiser la consommation énergétique des bureaux, commerces, hôtels… et autres bâtiments à usage professionnel est désormais une priorité.
Le tertiaire représente 16% de l'énergie finale consommée en France.
Les défis de la performance énergétique dans les bâtiments tertiaires existants
1. Une consommation énergétique élevée
Les bâtiments tertiaires abritent une grande diversité d’activités, allant des bureaux aux commerces de toutes tailles, en passant par les hôtels et les bâtiments publics (écoles, mairies…). Ces lieux sont souvent équipés de nombreux dispositifs énergivores : systèmes de chauffage, climatisation, éclairage, équipements informatiques, etc. Selon l’ADEME, la consommation énergétique d’un bâtiment tertiaire peut atteindre jusqu’à 300 kWh/m²/an !
Les coûts sont donc énormes pour ces structures, surtout face à la flambée des prix de l’énergie. Les économies d’énergie sont devenues vitales pour les bâtiments tertiaires, soumis ou non au Décret Tertiaire.
241 kWh/m2/an C’est la consommation moyenne d’un hôtel en France chaque année.
2. Vieillissement du parc immobilier
Une grande partie du parc immobilier tertiaire est ancienne et donc mal isolée ou équipée d’infrastructures énergétiques obsolètes. Selon le plan de rénovation énergétique des bâtiments lancé par le gouvernement français, environ 65 % des bâtiments tertiaires sont construits avant 1975, avant la mise en place des premières réglementations thermiques.
Ces bâtiments vieillissants ne répondent souvent plus aux normes actuelles de performance énergétique, ce qui engendre des surcoûts importants en matière de chauffage ou de climatisation.
Avant même l’installation d’un système d’automatisation, il est essentiel de réaliser un audit énergétiques ainsi qu’un inventaire des équipements existants. En effet, si les GTB ont pour ambition de pouvoir piloter le plus d’équipements existants possibles, il se peut que les équipements en question soient bien trop vétustes et que leur remplacement soit inévitable.
3. Contraintes réglementaires
Les législations européennes et nationales imposent de plus en plus d’exigences en matière de performance énergétique. En France, par exemple, le Décret Tertiaire (ou DEET) impose une réduction progressive de la consommation énergétique des bâtiments tertiaires de plus de 1 000 m², avec des objectifs de -40 % en 2030, -50 % en 2040 et -60 % en 2050. Cela pousse les propriétaires et/u exploitants à prendre des mesures immédiates pour se conformer à ces nouvelles réglementations.
Les objectifs étant très ambitieux, il faut trouver des gisements d’économies d’énergie à plusieurs niveaux : travaux, isolation, relamping, sensibilisation des occupants, Gestion Technique du Bâtiment (pour automatiser les usages des appareils énergivores)…
Pourquoi améliorer la performance énergétique des bâtiments tertiaires ?
1. Réduire les coûts opérationnels
L’optimisation de la consommation d’énergie permet de réduire significativement les coûts opérationnels. C’est d’autant plus vrai pour les bâtiments tertiaires en multisite diffus (plusieurs bâtiments de bureaux ? Une chaîne d’hôtels ? Une marque de magasins nationale ?) …
Dans un bâtiment tertiaire, la gestion de l’éclairage, du chauffage, de la climatisation et des autres systèmes énergétiques représente une part importante des dépenses. En adoptant des solutions intelligentes, telles que les systèmes de GTB, les gestionnaires peuvent automatiser et optimiser ces usages, entraînant des économies d’énergie allant jusqu’à 40 % (en moyenne 15 à 25% et des chiffres qui varient en fonction du point de départ du bâtiment. En effet, les « bons élèves » feront des économies d’énergie mois impressionnantes que des bâtiments débutant à peine leur transition énergétique).
Hausse des coûts de l’électricité de 77% pour le tertiaire en 2023 en France.
2. Améliorer le confort des occupants
Une gestion efficace de l’énergie ne se limite pas à réduire les coûts. Elle contribue également à améliorer le confort des utilisateurs du bâtiment. Par exemple, un bon système de chauffage et de climatisation garantit une température agréable en toute saison, tout en minimisant les gaspillages énergétiques. De plus, un éclairage naturel optimisé ou des dispositifs intelligents de régulation de la lumière créent un environnement de travail plus confortable.
En ce qui concerne les commerces, une bonne gestion de l’environnement (chaud, froid, éclairage, qualité d’air…) participe à l’expérience clients de leur enseigne. Des détails qui n’en sont pas !
3. Valoriser le patrimoine immobilier
Un bâtiment performant sur le plan énergétique a une valeur plus élevée sur le marché (Valeur Verte). Dans un contexte où la demande pour des bâtiments écoresponsables est croissante, l’optimisation énergétique devient un levier de valorisation patrimoniale. Un bâtiment classé “énergétiquement performant” bénéficie d’une meilleure attractivité auprès des investisseurs et des locataires, notamment grâce aux économies d’énergie qu’il permet de réaliser.
Les solutions pour améliorer la performance énergétique des bâtiments tertiaires
1. La rénovation énergétique
La première étape vers une meilleure performance énergétique consiste à réaliser des travaux de rénovation énergétique. Ces travaux peuvent inclure l’isolation des murs, des toits et des fenêtres, le remplacement des équipements de chauffage et de climatisation, ainsi que la modernisation des systèmes d’éclairage.
2. L’utilisation de solutions technologiques
Les bâtiments intelligents jouent un rôle clé dans l’amélioration de la performance énergétique.
Parmi les technologies disponibles pour l’efficacité énergétique, les systèmes de Gestion Technique du Bâtiment (GTB) sont particulièrement efficaces. Ils permettent de superviser et de contrôler l’ensemble des équipements énergétiques du bâtiment (éclairage, chauffage, ventilation, etc.), en ajustant les consommations en fonction de l’occupation des espaces et des besoins réels.
15% des sites tertiaires équipés en BACS en 2024. NB : Selon la taille du site, le taux d’équipement varie considérablement : de 7% dans les sites inférieurs à 1 000 m² à plus de 80% dans les sites supérieurs à 20 000 m².
3. La GTB Light Smart & Connective pour la performance énergétique du petit et moyen tertiaire
La GTB Light Smart & Connective est parfaitement adaptée aux bâtiments tertiaires existants de petite et moyenne taille (généralement des bâtiments entre 300 et 5 000m2).
Pourquoi ?
- GTB sans fil donc sans travaux de câblage. Pas de perte d’activité ni de perturbation majeure dans le fonctionnement du bâtiment !
- Une solution complète du hardware (écosystème de produits connectés : capteurs, actionneurs et automate propriétaire) au software (portail en ligne multisite pour gérer jusqu’à plusieurs centaines de site à distance)
- Compatibilité avec une grande majorité d’équipements existants
- Scénarios d’économies d’énergie simples et efficaces
- Une GTB simple à installer, à prendre en main et à maintenir
- Des mises à jour à distance pour limiter les déplacements sur le terrain
- Une solution sécurisée (notamment certifiée ISO 27001)
- Jusqu’à 40% d’économies d’énergie pour un ROI rapide
