Smart & Connective

capteur qualité de l'air

La qualité de l’air intérieur (QAI) plus que jamais au cœur de la lutte anti-covid

Le retour au bureau ou à l’école n’est malheureusement pas synonyme de résolution de la crise sanitaire mondiale. C’est pourquoi les gestes barrières et mesures de protection des occupants d’un bâtiment sont plus que jamais de mise. En effet, il a été démontré depuis l’arrivée des nouveaux variants que la contamination aéroportée constituait la principale source de transmission du virus. 

Smart & Connective a effectué une petite expérience dans ses bureaux, pour se rendre compte de la qualité de l’air que nous respirons tout au long de la journée. Pour situer le contexte, nous sommes basés à Sophia- Antipolis (environnement arboré), le bureau test est un espace de 20m2 partagé par 5 personnes.

Les résultats du test qualité de l’air intérieur

La première journée (cf graphique #1) montre une journée de 9h à 17h, sans ouverture de fenêtre. 

capteur qualité de l'air bureau

Pour vous aider à lire ce graphique, petit rappel du collectif Projet CO2 et sa grille de valeurs (en PPM) :

 

  • < 800 ppm : qualité d’air intérieur excellente ;
  • entre 800 et 1 000 ppm : qualité d’air moyenne ;
  • entre 1 000 et 1 500 ppm : qualité d’air intérieur modérée et à des valeurs trop élevées en contexte Covid-19 ;
  • > 1 500 ppm : qualité d’air mauvaise et à des valeurs beaucoup trop élevées en contexte Covid-19.

(Source : LES SYNTHÈSES DE L’OFFICE OFFICE PARLEMENTAIRE D’EVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES)

Et vous vous en doutez, les résultats ne sont pas très bons…

Il apparaît très clairement qu’un bureau fermé sans aération voit son taux de CO2 monter progressivement jusqu’à un pic dépassant les 5000 PPM !
La courbe décroît légèrement au moment de la pause déjeuner, quand l’occupation du bureau est moins dense.

code de l'environnement

« L’Etat et ses établissements publics, les collectivités territoriales et leurs établissements publics ainsi que les personnes privées concourent, chacun dans le domaine de sa compétence et dans les limites de sa responsabilité, à une politique dont l’objectif est la mise en œuvre du droit reconnu à chacun à respirer un air qui ne nuise pas à sa santé.

Cette action d’intérêt général consiste à prévenir, à surveiller, à réduire ou à supprimer les pollutions atmosphériques, à préserver la qualité de l’air et, à ces fins, à économiser et à utiliser rationnellement l’énergie. La protection de l’atmosphère intègre la prévention de la pollution de l’air et la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. »

Article L220-1 du Code de l’Environnement

Les solutions pour moins de CO2 et un air plus sain

Faisons maintenant le même test en ouvrant les fenêtres régulièrement pendant la journée.

Pour rappel, notre bureau n’est pas situé dans une zone polluée… Et la pièce n’étant pas dotée d’un système de ventilation, nous avons tout simplement opté pour l’aération naturelle, qui reste la plus efficace lorsqu’elle est possible.

CO2 PPM QAI

Il apparaît cette fois très clairement que le taux de CO2, exprimé en PPM, fluctue au grès des ouvertures de fenêtres. Grâce à la solution globale Smart & Connective, la récolte des données sur plusieurs jours nous a également permis d’optimiser les temps d’ouverture nécessaires au bon renouvellement de l’air, sans pour autant trop refroidir la pièce en hiver ou la réchauffer en été.

Recommandations ministérielles concernant l’aération et/ou la ventilation

Ci-dessous un extrait des recommandations du Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Réinsertion, pour garantir la bonne santé des salariés, notamment en période de crise sanitaire.

« Aération –ventilation :

La maîtrise de la qualité de l’air et l’aération/ventilation des espaces fermés est une mesure essentielle de prévention des situations à risque d’aérosolisation du SARS-CoV-2.

Cette aération doit être assurée :

  • –  de préférence de façon naturelle : portes et/ou fenêtres ouvertes en permanence ou à défaut 10 minutes toutes les heures, de façon à assurer la circulation de l’air et son renouvellement ;
  • –  à défaut, grâce à un système de ventilation mécanique conforme à la réglementation, en état de bon fonctionnement et vérifié assurant un apport d’air neuf adéquat (cf. annexe 2).

 En tout état de cause et afin de s’assurer de la bonne aération/ventilation des locaux, il est recommandé de favoriser la mesure du dioxyde de carbone (gaz carbonique – CO2) dans l’air, à des endroits significatifs de la fréquentation et à des périodes de forte fréquentation, en particulier quand les préconisations d’aération naturelle ne peuvent être respectées (Cf. avis HCSP et notamment ceux du 14 octobre 2020 et du 28 avril 20213).

Il est recommandé que toute mesure de CO2 supérieure à un seuil de 800 ppm conduise à agir en termes d’aération/renouvellement d’air et/ou de réduction du nombre de personnes admises dans la pièce. Au-delà de 1000 ppm, il est recommandé que l’évacuation du local soit proposée le temps d’une aération suffisante pour retrouver des niveaux de CO2 inférieurs à 800 ppm. La mesure du CO2 dans l’air doit être effectuée à des endroits significatifs de la fréquentation et à des périodes de réelle fréquentation chargée. »

 Ministère du travail, de l’emploi et de la réinsertion

PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS EN ENTREPRISE FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19

Version applicable au 3 janvier 2022

capteur IoT

Les capteurs de qualité de l’air au secours du bien-être des employés

 

S’il semble évident à tout un chacun que l’air est plus pur lorsqu’il est renouvelé régulièrement, comment connaître en temps réel le taux de CO2 dans la pièce occupée ?

Pour ce faire, il existe de nombreux capteurs de qualité de l’air sur le marché. Pour choisir celui qui vous conviendra le mieux, il faut l’adapter à votre type de bâtiment. En fonction de vos besoins, il n’est peut-être pas nécessaire de mesurer certains taux par exemple. Les plus importants étant les taux de CO2 et de COV (dans le cas de figure d’un bâtiment tertiaire privé ou public, qui ne soit pas une usine ou une plateforme industrielle en contact avec des produits chimiques/nocifs particuliers).

  • CO2 :

À l’échelle de la planète, le dioxyde de carbone est responsable de la majorité des émissions de gaz à effet de serre liés à l’activité humaine. À l’échelle d’une pièce ou d’un bureau, la concentration en CO2 peut s’avérer dangereuse pour la santé : maux de tête, problèmes respiratoires, troubles visuels, etc. Dans le cas de la crise du Covid-19, plus il y a de CO2 dans une pièce, plus les micro-goutelettes potentiellement contaminées seront nombreuses.

Avant de vous ruer sur la boîte d’Aspirine, sachez qu’une aération régulière et suffisamment longue de la pièce s’avère tout à fait efficace pour retrouver un air plus sain et ainsi respecter la santé des occupants.  

  • COV :

Les Composés Organiques Volatiles se retrouvent dans l’air à cause de certains matériaux, des produits utilisés pour des travaux ou encore des aérosols désodorisants considérés à tort comme inoffensifs. On part alors en quête des sources de formaldéhyde ou de phtalates dans les produits utilisés. Les COV sont surtout dangereux à cause de leur grande volatilité.

Il est également important de mesurer le taux d’humidité afin de garantir une qualité de l’air optimale.

Bon à savoir :

Pour les bâtiments recevant du public, selon le Code de l’Environnement, il est obligatoire de « procéder, à leurs frais, à une surveillance de la qualité de l’air à l’intérieur des locaux de leur établissement ».

Allons plus loin avec une solution globale pour améliorer la qualité de l’air intérieur !

Les capteurs de qualité de l’air, c’est bien. Une solution globale pour monitorer, alerter et prévenir, c’est mieux !

Concrètement, la solution IoT Smart & Connective permet non seulement de connaître en temps réel les taux de CO2 et COV, mais elle permet aussi d’alerter les occupants lorsque les taux atteignent des seuils élevés.

De plus, grâce à la récolte de données, l’exploitant du bâtiment pourra anticiper, prévenir et sensibiliser les occupants aux bonnes pratiques pour leur santé et leur bien-être.

D’autre part, il est également possible (en fonction des installations de votre bâtiment, de déclencher automatiquement un cycle de ventilation dès que le seuil défini dans vos réglages Smart & Connective est atteint. Ainsi, si vous ne voulez jamais dépasser le taux de CO2 de 1000 PPM et que vous jugez le taux de 800 PPM satisfaisant, votre solution Smart & Connective lancera la ventilation automatiquement et l’éteindra quand le taux sera suffisamment descendu.

Plus besoin d’avoir le nez sur votre capteur, le système vous prévient et/ou réagit automatiquement (pour les bâtiments munis de systèmes de ventilation).

Enfin, La solution Smart & Connective permet également d’anticiper et de repérer les mauvais fonctionnements des appareils électriques. En effet, si votre ventilation consomme trop ou trop peu d’énergie par rapport à son fonctionnement normal, le système enverra une alerte à votre équipe de maintenance afin de préconiser l’entretien du matériel et ainsi conserver les bienfaits de la ventilation sur la santé des occupants.

Dans toute cette confusion autour de la crise sanitaire et la difficulté de respecter au quotidien les gestes barrières, restons positifs (enfin, négatifs mais positifs. Vous voyez ?) !

Nous sommes désormais prêts et éduqués aux bonnes pratiques pour respirer un air plus sain. Tous les jours, épidémie de Covid ou pas.

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