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Bâtiments tertiaires existants : Comment faire des économies d'énergie ?

Avec 43% de la consommation énergétique annuelle de la France (source OID), les bâtiments tertiaires existants jouent un rôle majeur dans la consommation d’énergie globale. Leur efficacité énergétique est devenue une préoccupation majeure à l’heure où nous cherchons à réduire notre empreinte carbone et à préserver les écosystèmes présents sur la planète. Les coûts énergétiques croissants ont également poussé le tertiaire à revoir leur approche en matière de consommation d’énergie.

La construction des nouveaux bâtiments tertiaires intègre les enjeux climatiques. Mais nous ne pouvons pas ignorer l’impact environnemental des bâtiments déjà existants. C’est pourquoi, cet article explore les stratégies et solutions qui permettent de transformer ces bâtiments tertiaires en modèle d’efficacité énergétique, tout en réduisant les coûts pour les exploitants.

Comprendre les enjeux de l’efficacité énergétique dans les bâtiments tertiaires existants

Rénovation énergétique des bâtiments tertiaires existants

Bien souvent, les bâtiments tertiaires existants sont confrontés à des problèmes d’inefficacité énergétique en raison de leur âge et de leurs systèmes désuets. La rénovation énergique consiste donc à mettre en place des mesures pour améliorer leur performance énergétique tout en réduisant la consommation d’énergie.

Parmi ces mesures, on peut citer l’isolation, le remplacement des systèmes vétustes tels que la climatisation, la ventilation ou le chauffage (CVC), la mise en place d’un éclairage économe en énergie, ou encore, l’installation d’une Gestion Technique du Bâtiment (GTB) afin d’optimiser intelligemment les équipements et les systèmes du dit bâtiment.

Les avantages des économies d’énergie dans les bâtiments tertiaires existants

Sans surprise, l’amélioration de l’efficacité énergétique d’un bâtiment tertiaire permet non seulement de faire des économies d’énergie mais permet également de réduire les factures énergétiques. Cet élément apparaît comme capital dans une conjoncture économique où les prix de l’énergie ne cessent d’augmenter. L’INSEE estime d’ailleurs une hausse des coûts de l’électricité de 77%* pour le tertiaire en 2023.

* Ces prévisions ne tiennent pas en compte des mesures gouvernementales telles que « l’amortisseur électricité », le « guichet d’aide au paiement des facture de gaz et d’électricité », le «plafonnement pour les TPE » et les éventuels rabais de la part des fournisseurs.

De même, s’attaquer à la problématique énergétique dans le tertiaire existant est un moyen de répondre aux enjeux climatiques auxquels nous sommes confrontés. Nous le savons, nous devons considérablement réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES). Il faut aussi préserver le plus de ressources possibles si nous voulons lutter contre le réchauffement climatique. Grâce au développement de l’efficacité énergétique dans les bâtiments tertiaires existants nous contribuons à la sobriété et à la réduction de l’empreinte carbone.

Nous pouvons ainsi préserver des ressources telles que l’énergie. Mais également limiter l’épuisement des ressources naturelles telles que le sable, indispensable dans le secteur de la construction.

Rappel : Décrets BACS et Tertiaire

Pour répondre à l’urgence climatique, le gouvernement français a mis en place le décret tertiaire (DEET). Ce dernier a pour objectif de cadrer la mise en place d’actions visant à réduire considérablement les consommations énergétiques des bâtiments tertiaires. Il s’agit notamment de ceux de plus de 1000 m² (ou surface cumulée si l’activité est présente sur plusieurs sites).

L’atteinte de ces objectifs ne peut être que favorisée avec à la mise en place du décret BACS (Building Automation & Control Systems). Il oblige les bâtiments tertiaires ayant un système de climatisation ou chauffage d’une puissance nominale supérieure à 290 kW d’être équipés d’un système d’automatisation et de contrôle (une GTB) au 1er janvier 2025.

NB : Ce décret a d’ores et déjà été révisé puisque pour janvier 2027, ce seuil est abaissé à 70 kW.

L’audit énergétique et l’évaluation des besoins

Pourquoi un audit énergétique est-il essentiel ?

L’audit énergétique est le point de départ de toute démarche visant à améliorer l’efficacité énergétique d’un bâtiment tertiaire existant. Le principe est simple : évaluer de façon détaillée (poste par poste) la consommation énergétique actuelle du bâtiment.

Audit énergétique (1)

Cette étape est indispensable puisqu’elle permet,

  • L’identification des problèmes: L’audit permet de détecter les zones de gaspillage énergétique et les systèmes défaillants. Cela permet ainsi d’avoir un aperçu clair des améliorations nécessaires.
  • L’établissement des priorités: L’audit aide à prioriser les actions de rénovation énergétique. Il faut effectivement être capable d’établir un classement des mesures en fonction des contraintes (temporelles, financières, techniques..).
  • La base de la planification: L’audit fournit tous les éléments nécessaires à la mise en place des actions en faveur de l’efficacité énergétique.

Pour aller plus loin, la législation européenne impose, tous les 4 ans, un audit énergétique dans le tertiaire pour les entreprises de plus de 250 salariés ou avec un CA supérieur à 50 millions d’€ ou un total de bilan supérieur à 43 millions d’€. En France, le référentiel de l’audit énergétique du tertiaire est également représenté par la norme NF16247.

NB : Les entreprises certifiées ISO 50001 – Management de l’énergie en sont exemptées.

Comment le réaliser ?

La réalisation d’un audit énergétique nécessite l’intervention de professionnel qualifié tel qu’un Energy Manager. Pour optimiser son travail, il faut en amont collecter toutes les données sur la consommation d’énergie du ou des bâtiments.

L’audit énergétique peut ensuite être mené à bien par l’Energy Manager grâce aux étapes suivantes :

  • Analyse des données ;
  • Inspection sur site ;
  • Identification des mesures d’efficacité énergétique ;
  • Evaluation de la rentabilité ;
  • Rapport d’audit ;
  • Mise en œuvre des mesures ;
  • Suivi et évaluation continue.

GTB Light : Levier pour maximiser les économies d’énergie dans les bâtiments tertiaires existants

L’ADEME estime que 70% des GTB installées sont mal voire non utilisées en raison de leur complexité. Pour répondre aux problématiques des GTB classiques et simplifier les économies d’énergie dans les bâtiments tertiaires existants, les GTB Light basées sur la technologie des IoTs ont vu le jour.

Les atouts de la GTB Light

  • Compatible avec l’existant: La GTB Light peut s’installer dans les bâtiments tertiaires déjà existants (bureaux, retail, bâtiments publics, hôtels..) mais également au niveau des systèmes déjà existants.
  • Pas de travaux nécessaires: La technologie des IoTs permet l’automatisation des appareils énergivores sans la nécessité de réaliser des travaux dans le bâtiment.
  • Installation rapide et simplifiée: Grâce à son architecture (hardware et software), la GTB Light peut être déployée rapidement, en toute simplicité, sur le site.
  • Prise en main accessible: L’interface utilisateur garantit un contrôle et une gestion simplifiée des données.

La GTB Light Smart & Connective va plus loin

Multisite, sans travaux, clé en main, interopérable… les avantages de la GTB Light Smart & Connective sont nombreux !

Pour maximiser davantage les économies d’énergie dans les bâtiments tertiaires existants, Smart & Connective simplifie les opérations grâce à sa GTB Light simple et rapide à installer.

En s’installant au niveau des pièces et au niveau du bâtiment, elle permet la réalisation de scénarios d’économies d’énergie encore plus performants. Par exemple, en s’appuyant sur des données en temps réel telles que la présence, la qualité de l’air ou l’ouverture des fenêtres dans une pièce.

De plus, grâce à son interface multisite, il est possible de superviser les données à distance. La GTB Light Smart & Connective permet ainsi de répondre aux enjeux énergétiques des bâtiments tertiaires existants.

CE QUE L’ON RETIENT :

Compte tenu du contexte, ce n’est plus une surprise, il est aujourd’hui indispensable de s’attaquer à la problématique des économies d’énergie. Et les bâtiments tertiaires existants ont un rôle à jouer.

La réalisation d’un audit énergétique permet à ces derniers d’identifier les besoins en matière d’efficacité énergétique. Pour y répondre, les GTB Light, telles que celle de Smart & Connective, peuvent être identifiées comme l’un des leviers principaux contribuant à la performance énergétique.

En effet, elles permettent aux bâtiments tertiaires existants de :

  • Maîtriser les coûts énergétiques.
  • Faire des économies d’énergie.
  • Limiter leur empreinte carbone et renforcer leurs engagements RSE.
  • Se conformer aux réglementations.
  • Améliorer leur efficacité énergétique.

« La meilleure énergie est celle qu’on ne consomme pas. »